Les Comités  du Souvenir Français Savoie

Hommage aux justes de France à Chambéry

Le 16 juillet 2016, trois membres du Comité de Cognin – Frédéric Mareschal, président ; Dominique Usseglio-Polatera, trésorière ; et Gilbert Milone, porte-drapeau – étaient présents au côté de Jean-Noël Parpillon, délégué général de Savoie, à la cérémonie ayant lieu allée René Cassin, au Clos Savoiroux, pour la Journée nationale à la mémoire des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux « Justes » de France.

Les autorités présentes à cette cérémonie, se sont ensuite rendues place de l’Hôtel de Ville pour la minute de silence en hommage aux victimes de l’odieux attentat de Nice le 14 juillet 2016.

ceremonie des juste 19 juillet 2016

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Congrès national du Souvenir Français

Paris le 21 mai 2016

Le 21 mai 2016, trois membres du Comité de Cognin – Frédéric Mareschal, président ; Dominique Usseglio-Polatera, trésorière ; et Guillaume Devé, porte-drapeau suppléant – ont participé au congrès national du Souvenir Français en compagnie de membres du Comité de la Combe de Savoie, de Laure Bonnet, professeure au lycée Louis Armand de Chambéry, et d’élèves de la classe Défense Sécurité Globale et Citoyenneté.

Cette délégation a rejoint notre Délégué général, Jean-Noël Parpillon, présent depuis le 19 mai.

L’ouvrage du comité de Cognin

2 août 1914… et leur vie bascula

TOME I Volume 1 & 2

Et leur vie bascula tome I

Afin de commémorer le centième anniversaire du début de la 1ère Guerre Mondiale, j’ai entrepris l’écriture d’un ouvrage. En effet, comme dans toutes les communes de France, les hommes de celles composant le Comité de Cognin, ont dû partir servir la Patrie.

C’est pourquoi, il me semblait indispensable de rendre hommage à tous ces hommes qui ont dû quitter du jour au lendemain leur épouse, leurs enfants, leurs parents ainsi que leur travail. Certes, dans un premier temps, tous pensaient que ce conflit ne durerait pas et la plupart d’entre eux sont partis la fleur au fusil.

Malgré tout, le sentiment prédominant était guidé par l’Honneur de la Patrie. Ce sentiment resta présent tout au long du conflit comme on peut le voir au travers des journaux de marche et d’opérations des régiments et bataillons engagés ou des registres matricules où sont inscrites les citations. Ces dernières font ressortir non seulement le courage et l’engagement de ces hommes mais surtout leur abnégation, leur esprit de sacrifice et leur patriotisme.

Les Monuments aux Morts montrent les sacrifices des enfants de chaque commune et rappellent le deuil et la souffrance endurés par les familles à l’annonce de la perte d’un des leurs. Outre ces hommes qui ont fait le don suprême de leur vie au service de la Patrie, nombreux sont ceux qui ont pris part au conflit et qui en sont revenus marqués à jamais dans leur chair et dans leur esprit. Il était donc normal, au travers cet ouvrage, de parler de tous ces hommes.

Puis, deux autres communes se sont ajoutées à ce comité : Saint-Thibaud-de-Couz et Saint-Jean-de-Couz. Cet ajout m’a conduit à la rédaction d’un second volume.

TOME II Volume 1, 2 & 3

Et leur vie bascula tome II

Fin 2016, une décision importante allait modifier l’architecture géographique du comité : la fusion avec le comité voisin de Chambéry. Ce nouveau comité fut officiellement constitué le 14 janvier 2017 dans la salle des délibérations de l’Hôtel de Ville de Chambéry, et fut nommé comité de Chambéry-Cognin.

Il me parut donc tout naturel de me remettre au travail et de rédiger ce second tome consacré aux hommes de Chambéry, Chambéry-le-Vieux et Bissy, trois anciennes communes qui ne font plus qu’une depuis leur fusion le 4 mai 1961.

La tâche pouvait paraître ardue puisque la population à étudier était quelques six fois plus nombreuse que pour l’ancien canton de Cognin, au regard des recensements de 1911. Mais cette tâche revêtait, à mes yeux, une importance primordiale : celle de ne pas faire tomber dans l’oubli tous ces hommes qui, contraints par les événements de cette époque, ont sacrifié leur vie ou une tranche de leur vie pour qu’aujourd’hui, la France soit un pays libre.

En 1914, Chambéry comptait de nombreuses familles n’étant originaires ni de cette ville, ni même de Savoie. Cette situation propre aux villes d’une certaine dimension, liée à l’activité – industries, commerces, armée, chemin de fer PLM… – a tout de même permis de recenser quelques 4.843 hommes mobilisés mais, malheureusement, il en manque. En effet, bien qu’ayant retrouvé les noms, les dates et lieux de naissances de certains d’entre eux, il ne m’a pas été possible de reconstituer leur parcours pendant la guerre ; un certain nombre de départements, contrairement aux Archives départementales de la Savoie, n’ayant toujours pas numérisé les registres matricules.

Il faut également ajouter au nombre des hommes cités, 327 personnes supplémentaires déjà citées dans le tome I, soit au volume 1, soit au volume 2. Il s’agit, d’une part, des hommes nés à Chambéry, Chambéry-le-Vieux ou Bissy, et demeurant à Cognin, Jacob-Bellecombette, Montagnole, Saint-Cassin, Saint-Jean-de-Couz, Saint-Sulpice, Saint-Thibaud-de-Couz ou Vimines en 1914, et, d’autre part, ceux nés dans une de ces huit dernières communes et demeurant à Chambéry, Chambéry-le-Vieux ou Bissy en 1914.

Dans le tome I, les classes de mobilisation vont de la classe 1887, soit les hommes nés en 1867, à la classe 1919, soit les hommes nés en 1899. Dans ce tome II, la plus ancienne classe cité est la classe 1878, soit les hommes nés en 1858. On retrouve également des hommes nés en 1900 et 1901. Pour ces deux dernières classes, 1920 et 1921, il s’agit de jeunes engagés volontaires ayant rejoint l’armée à l’été 1918.

Pour les classes plus anciennes, l’explication est liée directement à la ville. En effet, en 1914, il y avait plusieurs régiments stationnés à Chambéry. On trouve le 13ème Bataillon de Chasseurs à Pied, le 97ème Régiment d’Infanterie, le 9ème Régiment de Hussards et jusqu’en 1913, le 4ème Régiment de Dragons, soit 2 régiments d’Infanterie et 2 régiments de Cavalerie. Nous retrouvons donc des militaires de carrière qui étaient, pour l’essentielle des hommes cités, des officiers de l’un de ces 4 régiments. Certains d’entre eux termineront leur carrière comme généraux.

Ce second tome a reçu le label « Centenaire 1914-1918 ». J’ai également eu la chance de pouvoir débuter cet ouvrage par 3 préfaces signées de noms connus et reconnus, puisqu’il s’agit de Messieurs Jean-Olivier VIOUT, Président de l’Académie de Savoie, Jean-Noël PARPILLON, Délégué Général du Souvenir Français pour la Savoie, et Michel DANTIN, Maire de Chambéry et Député européen.

Frédéric Mareschal
Président du Comité de Chambéry-Cognin

"Les Hommes libres d’aujourd’hui à Ceux, d’hier, qui se sont sacrifiés
pour nous offrir cette Liberté
Soyons dignes, fiers et reconnaissants de ce don et préservons-le"

 

Ces ouvrages sont disponibles aux prix de :

  • Tome I - volume 1 : 28,00€
  • Tome I - volume 2 : 10,00€
  • Tome II - volumes 1, 2 & 3 : 50,00€
  • La série complète (tomes I & II) : 80,00€

Les bénéfices serviront à financer des actions de mémoire auprès des scolaires.

Si vous êtes intéressés par cet ouvrage, il vous suffit de contacter le Président du Comité de Cognin.

Conférence avec les élèves de l’école de La Forgerie

Découverte des dessins d’écoliers pendant la Grande Guerre.

« Les enfants de 1914 1918 dessinent leur guerre »

Le 27 juin 2016, Jean-Yves Sardella est intervenu auprès des élèves de CM1 et CM2, de l’école de La Forgerie, pour présenter l’adaptation de sa conférence   « Les enfants de 1914 – 1918, dessinent leur guerre » auprès des jeunes d’aujourd’hui.

Cette intervention fait suite à la demande de Mme Cohen, directrice, faite auprès de Mr Frédéric Mareschal, président du Comité de Cognin.

Article DL lundi 27 juin 2016

L'objectif recherché par le conférencier a été de rendre lisible la perception de ces enfants pendant le conflit de 1914 à 1918, notamment en étudiant leurs écrits, leurs journaux intimes mais aussi en scrutant leurs dessins. Ainsi dépouillé de ce qu'on a voulu souvent leur faire dire, le discours sera celui de l'enfant témoin, son vécu, sa réalité. Leur histoire s'inscrit au début du XXe siècle, ils ont entre 5 et 14 ans au moment où éclate la guerre et très rapidement on découvrira leurs attitudes, leurs réflexes, leurs sentiments face à ce qu'ils apprennent. Car, au-delà des nouvelles, la propagande descendra jusqu'à leur niveau. On y notera des bandes dessinées « engagées » comme celle de Becassine et des Pieds Nickelés. Le but de cette approche, serait de contribuer à faire entendre une « parole » enfantine et non plus seulement un discours sur l’enfance.

L’ intervention se déroulera en binôme : Frédéric Mareschal et Jean-Yves Sardella, en 3 parties.

1ère partie :

Les écoliers ont pu visionner deux films très courts : Le premier, un adulte se rappelle avoir joué sur les hauts lieux d’une grande bataille, sans en connaître l’Histoire, mais ne le découvrant que plus tard, l’autre où l’on voit des enfants de 1914-1918 jouant à la guerre.

2ème partie

Construite autour d'un diaporama montrant les dessins d'enfants de l'époque. Ces dessins, conservés au musée du Vieux Montmartre, représentent différentes scènes de vie de cette guerre : le départ du père, les combats, les bombardements de Paris, les permissions des pères, les annonces de décès, les hôpitaux...

3ème partie,

En interaction entre les deux intervenants :

  • Présentation des documents et explications génériques et explications plus locales, en correspondance avec Cognin (nombre de morts, présence d'un hôpital militaire complémentaire à Cognin, etc.)
  • De nombreuses questions de la part des enfants entrainèrent un large débordement sur l'horaire. En effet, la fin de la séance, initialement prévue à 10h30, heure de la récréation, ne se termina qu’à 11h10.

Les enfants furent très intéressés, de même que leurs enseignantes qui apprécièrent le complément d’informations apporté aux cours qu'elles avaient faits.

Après discussion, à la fin de l'intervention, aucune d'entre elles ne savait qu'un partenariat existait entre le Souvenir Français et l'Education Nationale (Arrêté du 9 octobre 2014, valable pour une durée de 5 ans). N'y aurait-il pas une piste à suivre ?

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Ecole La Forgerie Cognin 27 6 2016 JYS FM 2

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Place Monge le 15 Janvier 2016

Cérémonie et dépôt de gerbe par les enfants.

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Commémoration du 11 novembre 2015

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Monument aux Morts de la place Monge à Chambéry

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   Installé et inauguré en juin 1912, ce monument fait partie intégrante du paysage chambérien au centre d'un rond-point dans la perspective de la caserne Curial.

    Sur le socle, on   peut lire : " Aux Savoyards morts pour la patrie " . Il s'agit des morts de la guerre de 1870 à 1871, qui furent plus de trois cents pour les deux départements de Savoie, en particulier des soixante treize " mobiles ", qui tombèrent entre le 15 et 16 janvier 1871 dans la vallée de la Lizaine près de Montbéliard (Doubs). Les deux brigades de Savoie, qui avaient fait campagne d'abord près de la boucle de la Loire (Beaune-la-Rolande), furent intégrées à l'armée du général Bourbaki, et participèrent à une offensive destinée à dégager Belfort dont la garnison résistait à une long siège. 

   C'est seulement en 1910 que le comité local du Souvenir Français proposa de fixer la mémoire de ces combats, en érigeant un monument à Chambéry. Ce comité était présidé par le Comte Léon Costa de Beauregard, maire de La-Motte-Servolex et descendant d'Albert Costa de Beauregard qui commandait l'une des brigades et qui fut blessé à Béthancourt, le 16 janvier 1871.

    En août 1910, le comité accepte le projet du sculpteur Ernest Dubois, déjà auteur de la statue des frères De Maistre. Au sommet d'un pilier en pierre, deux personnages allégoriques en bronze, représentant la France  tenant fièrement son drapeau, et la Savoie portant la coiffe de tarentaise. La grande France protège et retient d'une main la petite Savoie qui veut repartir au combat bien que son épée ait été brisée près de la garde. Terminé en 1911, ce groupe allégorique fut jugé si réussi qu'il fut envoyé à Paris pour figurer à l'Exposition nationale des Beaux-arts, ce qui retarda l'inauguration à Chambéry.

   Finalement, c'est le dimanche 23 juin 1912 qu'eut lieu la cérémonie en présence du général Franchet d'Esperey et de M. Niessens  fondateur du Souvenir Français. Dès le samedi, une messe solennelle et une retraite aux flambeaux furent très suivies. Toute la ville est pavoisée et illuminée le soir. Le dimanche matin est jalonné par une salve d'artillerie, le départ d'une course cycliste, un cortège de quatre mille personnes accompagnant les personnalités à travers la ville, de la gare vers la caserne Curial. Neuf musiques, civiles et militaires, font résonner les rues. Des détachements du 4ème Dragons, du 97ème R.I., du 13ème B.C.A. encadrent la place Monge. A 10 heures, la Marseillaise retentit et les discours alternent avec les chants et les morceaux de musique patriotique. Après une série de banquets, des manifestations sportives occupent l'après-midi, et la journée se termine par un grand feu d'artifice et des bals populaires.

Jean Respaut Président du Comité de Chambéry

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