Il y a 80 ans - Souvenons-nous
Hommage aux 16 membres du personnel de la Savoisienne qui ont perdu la vie dans leurs actions de résistance.
C'est en présence de la direction de GE Vernova (anciennement La Savoisienne), de Renaud Beretti, maire, de Martine Berthet, sénatrice,des représentants de la municipalité, du Souvenir Français, représenté par JY Sardella, délégué général adjoint pour la Savoie, de Franck Pécot, président du comité local, des associations mémorielles, des porte-drapeaux que s'est déroulée la cérémonie ce mardi 21 août 2024 devant la stèle érigée dans les locaux la société.
Hommage aux Tirailleurs du Sapey,
80è anniversaire de la Libération de Modane
Samedi 10 août 2024, a St André
Le 10 septembre 1944, le 5è Régiment de Tirailleurs Marocains montait à l’assaut du fort du Sapey, situé sur le territoire de la commune de Saint-André, qui surplombe Modane. Élément de la ligne Maginot des Alpes, il était alors tenu par l’armée allemande. Dix soldats de l’armée d’Afrique tomberont pendant les combats, qui se termineront le 13 septembre par la prise du fort par des éléments des Forces françaises de l’intérieur. La commune de Saint-André a fait réaliser un imposant monument rappelant ces événements, inauguré le samedi 10 août au cours d’une prestigieuse cérémonie. Le Souvenir Français de Savoie a participé à la réalisation de cette belle stèle, avec une plaque apposée sur le monument.
Cérémonie solennelle en présence de nombreuses personnalités de Savoie, de porte-drapeaux, avec un piquet d’Honneur du 13è BCA de Chambéry.
La Délégation Générale du Souvenir Français de Savoie était représentée par les délégués généraux adjoints, Jean-Yves Sardella et Henri Gottero, la trésorière, Edith Sardella, le secrétaire général, Jean-Marc Vesin et de nombreux porte-drapeaux des comités ainsi que de leurs membres.
A l’issue de la cérémonie, les invités se retrouvèrent sur le site du fort du Sapey, pour une reconstitution historique.
Cérémonie du 80è anniversaire du parachutage
du Col des Saisies le 1er août 1944
Il y a 80 ans, jour pour jour, au col des Saisies, se déroulait l'un des plus grands parachutages d'armes alliés pour la résistance française.
Ce 1er août 2024, la municipalité d’Hauteluce accueillait les autorités de Savoie, ainsi que les associations d’Anciens Combattants et les associations mémorielles.
Monsieur François Ravier, préfet de la Savoie, était présent, aux côtés des élus du territoire, des autorités civiles et militaires françaises et américaines, ainsi que plus de cent porte-drapeaux.
Aux côtés des représentant américains de l’US Marines Corps, étaient présents les descendants des soldats qui furent parachutés ce 1er août 1944 : Familles Ortiz, Risler, ainsi que la famille Bulle.
La Délégation Général du Souvenir Français de Savoie fut, dès le début du projet, l’un des soutiens de l’Association « Le Grand Parachutage » et participant actif.
A cette occasion, de nombreux comités de Savoie avaient répondu présent à l’invitation de la Délégation Générale, ainsi que les délégués généraux adjoints : Henri Gottero et François Rieu. Un dépôt de gerbe fut effectué par le président du comité d’Albertville, Patrice Burdet et François Rieu.
Les préparatifs et mis en place du protocole furent menés par la municipalité, les membres de l’association et le Souvenir Français (Edith et Jean-Yves Sardella). Le maitre de cérémonie en fut le Délégué Général Adjoint, Jean-Yves Sardella.
LES COMPAGNONS DE LA LIBÉRATION DE SAVOIE
et de la HAUTE SAVOIE
CONFÉRENCE, par Jean-Yves Sardella,
Délégué Général Adjoint du Souvenir Français de Savoie -Membre associé à l’Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Savoie
La Motte Servolex - Salle Bellevarde - Espace Didier Parpillon
le 23 mai 2024 à 19h30
Pour nos contemporains, les Compagnons de la Libération n’évoquent plus grand-chose, sinon un petit groupe de papis, blottis derrière les drapeaux des commémorations officielles.
Le dernier d’entre eux nous quittait en octobre 2021. Bientôt, la Seconde Guerre mondiale rentrera définitivement dans l’histoire, faute de témoin. La pédagogie est claire : « PLUS JAMAIS ÇA ! »
Mais pourquoi, face à l'indignation, ne célèbre-t-on pas plus souvent ce qui a, envers et contre tout, préserver la grandeur de la France ? Pourquoi ne pas raconter la France libre ?
Autre sujet concernant notre Histoire pendant la deuxième guerre mondiale :
Je voulais aborder celui des Compagnons de la Libération.
Qu’est-ce qu’un compagnon de la Libération ?
C’est un membre de l'Ordre de la Libération, créé le 16 novembre 1940 par le général de Gaulle en tant que « chef des Français libres » pour « récompenser les personnes ou les collectivités militaires et civiles qui se seront signalées dans l'œuvre de libération de la France et de son Empire ».
L'ordre est forclos depuis 1946, et seules 1 061 croix de compagnons ont été accordées.
Le titre de compagnon de la Libération a été décerné pour récompenser les personnes, les unités militaires et les collectivités civiles se signalant dans l'œuvre de libération de la France et de son empire.
Ainsi, 1 038 personnes, (dont 6 femmes)
Cinq communes : Paris, Île-de-Sein, Nantes, Grenoble et Vassieux-en-Vercors.
Mais aussi dix-huit unités combattantes dont deux bâtiments de guerre comptent au nombre des compagnons de la Libération, lors de la signature du décret de forclusion de l'ordre de la Libération, soit le 23 janvier 1946. Ce qui porte à 1061 compagnons
Parmi les 1 038 compagnons « physiques », 271 ont été nommés à titre posthume. Le plus jeune, Mathurin Henrio, mort à 14 ans.
Soixante-treize étrangers ou Français nés étrangers, de 25 nationalités différentes, ont été faits compagnons10. Parmi les plus célèbres, on peut citer Dwight D. Eisenhower, le roi Mohammed V du Maroc. Le roi du Royaume-Uni George VI et Winston Churchill sont décorés après la forclusion de l'ordre.
13 Compagnons de la Libération en Savoie
En 2021, suite à la demande de monsieur le préfet de région en vue de sa visite pour leur rendre hommage, je partais à la recherche de ceux de Savoie. Je découvrais 13 Compagnons. Dix inhumés en Savoie, et 3 à l’extérieur du département.
La promotion 2018-2021 de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr porte le nom de « Compagnons de la Libération ».
Le 12 octobre 2021, Florence Parly, annonce au Sénat la disparition d'Hubert Germain, ultime compagnon survivant depuis la mort de Daniel Cordier en novembre 2020. À ce titre, il est prévu qu'il soit inhumé dans la crypte du mémorial de la France combattante au mont Valérien.
Archives/Coll personnelle
Honneur au capitaine Guynemer et au commandant Jeandet
En ce dimanche 10 septembre deux héros de l’aviation de chacune des deux Guerres Mondiales furent mis à l’honneur, au Bourget-du-Lac par le Souvenir français et les anciens combattants.
En présence de nombreuse personnalités civiles et militaires, de nombreux aviateurs, de la Délégation Générale du Souvenir Français de Savoie, dont Frédéric Mareschal, délégué général, Jean-Yves Sardella, délégué général adjoint et du président du comité local, Dominique Chivot, à l’origine de la plaque commémorative du commandant Jeandet.
Etaient aussi présents de nombreux porte-drapeaux dont des jeunes (porte-drapeaux et conseillers municipaux).
Ce fut tout d’abord à 10 h 30 à l’emplacement des deux stèles sur la place d’armes de l’ancienne base aérienne BA 725 à côté de l’université Savoie Technolac, où eut lieu une cérémonie en mémoire du capitaine Guynemer qui totalisa 53 victoires en combat aérien durant le premier conflit mondial.
Suivi à 11 h 30, place du commandant Jeandet à côté de la mairie, une plaque fut dévoilée en son hommage par le général Claude Grausdemouge et un enfant de la commune.
Le commandant Henri Jeandet, héros de l'aviation de chasse française, l’un de nos AS, qui participa à la bataille de France 1939-1940, à la campagne de Tunisie contre les troupes de Rommel, à celle d'Italie, puis en Allemagne. Il fit partie de ces valeureux combattants qui participèrent à la libération de la France. Le 23 octobre 1950, alors qu’il participe à un vol d’instruction, il meurt après une collision en vol.
Le commandant Jeandet totalise alors 2 500 heures de vol dont 641 missions de guerre. Il est titulaire de la Croix de guerre 1939/45 avec 14 citations. La promotion de 1951 de l’École de l’air, mais également, en 1962, la base aérienne 133 Nancy-Ochey, sont baptisées « Commandant Jeandet ».