Honneur au capitaine Guynemer et au commandant Jeandet
En ce dimanche 10 septembre deux héros de l’aviation de chacune des deux Guerres Mondiales furent mis à l’honneur, au Bourget-du-Lac par le Souvenir français et les anciens combattants.
En présence de nombreuse personnalités civiles et militaires, de nombreux aviateurs, de la Délégation Générale du Souvenir Français de Savoie, dont Frédéric Mareschal, délégué général, Jean-Yves Sardella, délégué général adjoint et du président du comité local, Dominique Chivot, à l’origine de la plaque commémorative du commandant Jeandet.
Etaient aussi présents de nombreux porte-drapeaux dont des jeunes (porte-drapeaux et conseillers municipaux).
Ce fut tout d’abord à 10 h 30 à l’emplacement des deux stèles sur la place d’armes de l’ancienne base aérienne BA 725 à côté de l’université Savoie Technolac, où eut lieu une cérémonie en mémoire du capitaine Guynemer qui totalisa 53 victoires en combat aérien durant le premier conflit mondial.
Suivi à 11 h 30, place du commandant Jeandet à côté de la mairie, une plaque fut dévoilée en son hommage par le général Claude Grausdemouge et un enfant de la commune.
Le commandant Henri Jeandet, héros de l'aviation de chasse française, l’un de nos AS, qui participa à la bataille de France 1939-1940, à la campagne de Tunisie contre les troupes de Rommel, à celle d'Italie, puis en Allemagne. Il fit partie de ces valeureux combattants qui participèrent à la libération de la France. Le 23 octobre 1950, alors qu’il participe à un vol d’instruction, il meurt après une collision en vol.
Le commandant Jeandet totalise alors 2 500 heures de vol dont 641 missions de guerre. Il est titulaire de la Croix de guerre 1939/45 avec 14 citations. La promotion de 1951 de l’École de l’air, mais également, en 1962, la base aérienne 133 Nancy-Ochey, sont baptisées « Commandant Jeandet ».
Saint-Béron - Commémorations du 14 août 1944
Stèles de Saint Jean de Coux, des Gorges de Chailles et de Saint Béron
Cérémonies organisées conjointement par les comités du Souvenir Français de Saint Laurent du Pont (Isère) et Saint Béron (Savoie) et les municipalités concernées.
Lundi 14 août 2023, en présence des maires des communes des Echelles, Saint Franc et Saint Béron, de la compagnie Stéphane, de la Délégation Générale de Savoie, Henri Gottero et Jean-Yves Sardella, délégués généraux adjoints, représentant Frédéric Mareschal, de plusieurs comités de Savoie et de l'Isère, de nombreuses associations d’anciens combattants, de nombreux porte-drapeaux et d’un public recueilli, se sont déroulées les cérémonies mémorielles sur trois sites emblématiques de la libération de la région : Col de Coux (tunnel des Echelles), les Gorges de Chailles et St Béron. Le tout régenté par Jean Chautard président du Comité de St Laurent du Pont et Daniel Barral président du Comité de St Béron.
79° Anniversaire du parachutage des Saisies
La délégation générale de Savoie présente
Col des Saisies 1er août 1944 - Opération « ÉBONITE »
La Résistance savoyarde manque d'armes, en particulier dans le Beaufortain. Le capitaine Jean Bulle, chef militaire du secteur III de la Savoie depuis le 1er août 1943, en collaboration avec la Mission Interalliée et le chef du secteur Joseph Gaudin alias « Belloc » souhaite un parachutage d'armes et de munitions. Parmi les huit terrains reconnus et homologués pour recevoir des parachutages, le site du Col des Saisies sera désigné sous le nom de code « Ébonite ». Londres propose 36 avions de jour sur « Ébonite » avec les risques que comporte un tel parachutage pour la première fois en plein jour. Préparation du balisage : 3 feux de bois en triangle de 200 mètres de côté produisant une fumée visible à 8 kilomètres, et les liaisons radio. Au cours de la journée du 31 juillet 1944, la B.B.C. depuis Londres transmet enfin le message : « Dans le potager, le jardinier arrose ses laitues » Le parachutage aura donc lieu le lendemain. Immédiatement, l'ordre d'alerte est lancé. Les sections F.F.I. (Forces Françaises de l'Intérieur) déjà partiellement armées, verrouillent complètement les accès au Beaufortin. D'autres équipes seront désignées à cet effet et se dirigeront vers le col des Saisies.
Ce seront 78 bombardiers B17 du 338è groupe de bombardement US qui apparaitront en deux vagues, pour larguer leur cargaison. 864 containers (armes et autres matériels …). Avant, sept soldats américains sauteront. Hélas, l’un des parachutes ne s’ouvrira pas. Le sergent américain Charles Perry s’écrase au sol. Malgré cet accident, ce sera un succès.
Ainsi, à cette occasion fut organisée, du samedi 29 juillet au 1er aout 2023, dans le cadre de la commémoration du parachutage du 1er août 1944, par l’Association « Le Grand Parachutage », une exposition, réunissant plusieurs collectionneurs de renommée internationale sur le thème de la Résistance, des parachutages et des services spéciaux alliés (BCRA, SOA, OSS…) est présentée lors de ces quatre jours. Complétée par un cycle de huit conférences, entre autres, les SOE (par Nathalie Genet-Rouffiac), l’opération Sussex (par Dominique Soulier), les opérateurs clandestins (par Didier Clarençon) , l’opération Buick le 1er août 1944 (par Jean-Louis Perquin), les Compagnons de la Libération Savoie (par Jean-Yves Sardella), Jean-Marie Bulle ( par u de ses neveux).
Evènement soutenu par la Délégation Générale du Souvenir Français de Savoie, en présence de François Rieu, DGA Tarentaise-Beaufortain et de Jean-Yves Sardella, DGA – Communication, qui à cette occasion, fut maitre de cérémonie lors de cet évènement mémoriel, ce 1er aout 2023. En présence de représentants de comités de Savoie et de leurs présidents, de nombreuses personnalités politiques et militaires, dont le piquet d’Honneur du 13è BCA, de nombreux porte-drapeaux, de monsieur le maire d’Hauteluce et du Major des Marines US. L’évènement rencontra un franc succès avec une intéressante participation.
Clap de fin sur ces quatre jours d'exposition et de conférences. Bravo à l'association « Le Grand Parachutage ». Rendez-vous le 1er août 2024 pour les 80 ans !
3 de nos drapeaux savoyards à Paris
Le 21 avril dernier, La Délégation de Savoie signait une convention avec les Cadets de Gendarmerie de Savoie. Grâce à cette convention, la partie Devoir de Mémoire du cursus de formation des jeunes Cadets est confié au Souvenir Français. L'idée retenue est l'entretien de tombes de Soldats Morts pour la France. Nos interventions se font en trois temps :
- une première, en salle, avec la présentation des Soldats dont les tombes seront entretenus
- une seconde, au cimetière, pour l'entretien avec la participation d'un soldat du 13e BCA, membre de la Maison ATHOS et reconverti dans l'entretien de tombes et monuments (Au-delà des Alpes)
- une troisième, toujours au cimetière, avec une cérémonie avec dépôt de gerbes sur les tombes nettoyées.
Du côté des Cadets, ces derniers s'engagent à porter le ou les drapeaux du Souvenir Français dès lors qu'il nous manque des porte-drapeaux ou lors de cérémonies spécifiques aux Cadets où nous sommes régulièrement invités.
C'est ainsi que les 11 et 12 juillet derniers, les Cadets, invités par le Sénateur de Savoie Cédric VIAL, sont venus à Paris et ont visité les principales institutions. Le 11, ils ont ravivé la Flamme sous l'Arc de Triomphe. Le Souvenir Français de Savoie leur a confié trois de leurs drapeaux : ceux des Comités de Chambéry, de Montmélian et de la Combe de Savoie.
Photos transmises par le Chef d’Escadron Philippe REGNE, commandant adjoint du Groupement de gendarmerie mobile II/5 de Chambéry, en charge de la formation des Cadets.
Les derniers jours de Jean Moulin
« Jean Moulin ne saurait mourir, Il doit rester vivant dans notre conscience collective… »
La Délégation générale du Souvenir français de la Savoie, avec l’appui de l’Académie de Savoie, de la société des membres de la Légion d’Honneur, et de l’Association Nationale des membres de l’Ordre National du Mérite (ANMONM), avait organisé vendredi 7 juillet 2023, une séance de commémoration du 80è anniversaire de la mort de Jean Moulin dans le salon de l’Hôtel de ville de Chambéry.
Dans une salle comble, après une introduction de Jean-Yves Sardella et de Frédéric Mareschal, respectivement Délégué général adjoint et Délégué général du Souvenir français pour la Savoie, la parole a été donné à Jean-Olivier Viout qui évoqua les derniers jours de Jean Moulin.
Après avoir unifié sous l’autorité du général de Gaulle tous les mouvements de la résistance avec la création du Conseil National de la Résistance dont il était le chef, Jean Moulin revient à Lyon le 11 juin 1943 sous le nom d’emprunt de Joseph Marchand. Le général Delestraint, chef de l’organisation militaire de la résistance, vient d’être arrêté avec son adjoint et il est urgent de le remplacer. Une réunion des principaux chefs de la résistance est organisée le 21 juin à Caluire chez le docteur Dugoujon. Mais la police allemande, très certainement prévenue par un des participants à la réunion qui réussira à s’échapper miraculeusement, arrête tous les protagonistes. C’est Klaus Barbie, le chef de la gestapo de Lyon, qui mène les interrogatoires. Identifié comme le chef de l’armée secrète grâce à un de ses compagnons qui craque et parle sous la torture, Jean Moulin subit une première série d’interrogatoires. Il en sort le corps brisé. Comme il n’a rien dit, il est envoyé très affaibli à la Gestapo de Paris où il est à nouveau torturé sans qu’il parle à nouveau. Clairement identifié comme le chef de la résistance en France, il est réclamé par Berlin qui veut l’interroger à son tour. Mais il décède dans le train de nuit Partis-Berlin peu avant Francfort.
Son corps et ramené à Paris, incinéré, et ses cendres sont déposées au Père Lachaise dans une urne heureusement identifiable.
Après cette évocation, Jean-Olivier Viout présenta un extrait du film réalisé lors du transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon le 19 décembre 1964. Il fit également remarquer que Jean Moulin est la seule personne que le général de Gaulles transféra au Panthéon. Il termina par ces mots : « Jean Moulin ne saurait mourir, il doit rester vivant dans notre conscience collective ».
Le général Ratel prit ensuite la parole pour remercier tout particulièrement le Souvenir français, à l’initiative de la cérémonie, et Jean-Olivier Viout pour sa remarquable intervention. Madame Laure Bonnet, Présidente de l’ANMONM, clôtura la commémoration en entonnant une Marseillaise reprise avec émotion par toute l’assemblée.
Hommage aux fusillés d’École en Bauges du 6 juillet 1944
150 jeunes du Service National Universel arrivés la veille au centre de Aillons le Jeune étaient présents pour assister à cette cérémonie ainsi qu'un piquet d'honneur du 13ème BCA.
Jeudi 6 juillet 2023, après une messe, s'est déroulée la cérémonie en hommage aux Fusillés d'École en Bauges.
Monsieur le maire d’École en Bauges, retraça cette tragédie, devant les personnalités, la gendarmerie, les Anciens combattants, le Souvenir Français, représenté par Frédéric Mareschal, délégué général, Jean-Yves Sardella délégué général adjoint, Nicole Guéry présidente du comité des Bauges accompagnée de membres de son comité, près de 30 porte-drapeaux et de l'assemblée nombreuse. Frédéric Mareschal a prononcé un discours précisant les prérogatives du Souvenir Français et mis en avant la transmission aux jeunes générations du devoir de mémoire.
Après les discours, dépôt de gerbes suivi de la sonnerie "Aux Morts" puis de la minute de silence.et la Marseillaise.
Puis le cortège se dirigea vers le cimetière pour un nouveau dépôt de gerbes sur la tombe des fusillés.
Sortie mémorielle "Les Glières"
Le voyage mémoriel 2023, de la Délégation Générale du Souvenir de Savoie sur le haut-lieu de Mémoire des Glières, en Haute-Savoie.
Une quarantaine de participants étaient présents avec six drapeaux.
En effet, une cérémonie sur les lieux permettait à tous, de se recueillir dans la Nécropole de Morette, le matin en présence de monsieur Métral, président de l’Association des Glières, qui nous fit un compte rendu des faits historiques, de messieurs Michel Flahaut, Délégué Général de Haute-Savoie et Patrick Lecuppre, Directeur de l’ONaCVG – Haute-Savoie.
Après le déjeuner, à Thônes, nous nous sommes retrouvés sur les hauts lieux des combats, où s'élève le Monument national de la Résistance, œuvre de l'artiste Emile Gilioli. Les pleureuses, œuvres du même artiste, accueillent les visiteurs à l'arrivée au pied le monument.
Un rappel historique des Glières est évoqué dans le PDF ci-dessous..
Les_Glières_1944_JYS.pdf236.65 Ko