Les Comités  du Souvenir Français Savoie

Chambéry - Cérémonie commémorative du 19 mars 1962

Ce lundi 19  mars 2018 s'est déroulée, au Clos Savoiroux, la cérémonie commémorant la fin de la guerre d'Algérie.

Cognin - Cérémonie commémorative du 19 mars 1962

Cognin concours "Les petits artistes de la mémoire"

Dans le cadre du concours "les petits artistes de la Mémoire", organisé par l'ONAC-VG. Afin d'aider les enseignantes de CM1-CM2 de l'école de la Forgerie alors que leur choix du poilu s'est orienté sur Henry BORDEAUX, Frédéric MARESCHAL a organisé une intervention du petit-fils de l'écrivain, Philibert du ROURE. Ce dernier a raconté le parcours de son grand-père au cours de la 1ère Guerre Mondiale.

2018 DL du 12 mars 2018

Cognin - Devoir de Mémoire AU COLLÈGE H. BORDEAUX

Dans le cadre de la semaine Action Santé Citoyenneté du collège Henry Bordeaux. A la demande des professeures d'Histoire, Frédéric MARESCHAL, président du comité Chambéry-Cognin, est intervenu auprès des classes de troisième pour présenter le Souvenir Français, son histoire et ses missions, puis expliquer pourquoi il y avait des monuments aux Morts, et expliquer ce qu'est le Devoir de Mémoire.

Cérémonie du 74ème anniversaire de l’arrestation et de la déportation de 14 résistants cheminots le 2 février 1944

Commémoration à la Rotonde dépôt SNCF de Chambéry, vendredi 2 février 2018.

Après les remerciements aux personnalités, portes-drapeaux, associations, voici quelques extraits du discours de Henri Gottero, président du comité du Sud-Est de la FNCAC.

Mesdames, Messieurs, les Anciens Combattants Cheminots vivent une période intense d’actions mémorielles.

Cette cérémonie revêt en cette année 2018, un caractère particulier.

Elle se situe en effet au lendemain des commémorations du centenaire de la catastrophe ferroviaire de SAINT-MICHEL-DE-MAURIENNE du 12 décembre 1917.

Comment ne pas saluer ici, l’oeuvre de Mémoire considérable accomplie en Maurienne, par les communes, par les très nombreuses associations, par les Etablissements scolaires, afin que le centenaire de la plus grande catastrophe ferroviaire survenue en France, soit dignement inscrit dans notre mémoire nationale ?

Je rends hommage à ce travail considérable de mémoire accompli par tous les acteurs, par tous les bénévoles concernés.

Notre cérémonie de ce jour est située entre ce centenaire et celui que nous préparons, avec les commémorations, le 11 novembre prochain, de la fin de la 1ère guerre mondiale.

Notre cérémonie nous rappelle que pendant la 2ème guerre mondiale aussi, les cheminots ont été au coeur des enjeux de stratégies guerrières et meurtrières.

L’hommage à la mémoire de ces 14 résistants cheminots arrêtés et déportés, nous rappelle que les résistants cheminots ont payé un lourd tribut dans la résistance Française, dans la lutte contre le nazisme, pour la libération de la FRANCE :

809 d’entre eux ont été fusillés, 1157 sont morts en déportation, au total, 8 938 cheminots sont morts pour la FRANCE et 15 977 seront blessés.

Mesdames, Messieurs, n’oublions pas que les chemins de fer ont été des moyens de faire les guerres. 

Moyens de guerres pour les nazis... pour les résistants... pour les militaires et les Gouvernements.

Les sacrifices innombrables des Cheminots au cours des deux guerres mondiales, sont aujourd’hui comme l’un des traits d’union les plus noirs de l’Histoire de notre Pays.

En ces instants, soyons unis dans un même recueillement, dans un même hommage à la mémoire des 14 cheminots arrêtés et déportés de La Rotonde.

ASSEMBLEE ANNUELLE  DU COMITE CHAMBERY-COGNIN

Compte-rendu de l’assemblée générale annuelle du Comité Chambéry-Cognin du samedi 20 janvier 2018 à 10h00. Salle n°1 de l’ancienne mairie de Cognin, rue de l’épine.

Sur les 78 adhérents que compte le comité, 33 sont présents.

Ordre du jour :

-    Bilans moral et financier du Comité

-    Evolution du Comité

-    Cotisations 2018 et adhésions

Tout d’abord Frédéric MARESCHAL, président du comité, souhaite la bienvenue aux membres présents, les remercie de leur présence, excuse un certain nombre de membres n’ayant pu être présents, et adresse à tous les adhérent(e)s une bonne année 2018.

Une minute de silence est demandée afin d’avoir une pensée pour les membres et proches de notre comité, décédés récemment : Madame CORDIER, épouse de Claude, membre d’honneur, Madame MILONE, épouse de Gilbert, notre porte-drapeau, François DESGEORGES, président des Anciens Combattants de Cognin, association affiliée, et Madame Catherine MOGGIO, membre et belle-sœur de Gilbert MILONE.

LE MOT DU DELEGUE GENERAL

Il laisse ensuite la parole à Jean-Noël PARPILLON pour ouvrir la séance.

  • Il nous annonce le congrès annuel à Paris en mai prochain qui devrait être suivi, dans l’année, de trois journées nationales de travail et de réflexion avec tous les délégués départementaux.
  • Ce sont deux parties de l’organisation du Souvenir Français sur quatre, les deux autres sont le congrès départemental et les assemblées locales des comités organisées par les présidents des comités locaux.
  • Il nous indique aussi que, comme le Souvenir Français est une association loi 1901 reconnue d’utilité publique, le Conseil d’Etat a un droit de regard et de vérification sur les comptes et les statuts.
  • Il nous demande d’être offensifs avec les médias locaux : « on doit aller vers eux pour se faire mieux connaître car ce n’est pas eux qui viendront à nous ! »
  • Il nous rappelle  que le site internet, tenu par Edith et Jean-Yves SARDELLA,  doit être mis à jour régulièrement, le comité doit envoyer des infos.
  • Jean-Noël PARPILLON pense à une journée de réflexion sur le devoir de mémoire, pour sa pérennisation, sa place dans l’histoire de la mémoire des combattants des guerres.
  • Il voudrait que le Souvenir Français soit bien présent sur le plan culturel (concerts, expos, publications).
  • Enfin, il nous confirme que son mandat se termine le 31 mai prochain. Le président national, avec son conseil d’administration, décidera du candidat retenu à sa succession.

Puis c’est la lecture du rapport moral ou rapport d’activités lu par le secrétaire et le rapport financier lu par la trésorière. Les deux rapports sont approuvés à l'unanimité.

Frédéric MARESCHAL nous parle ensuite des projets 2018 :

Ses ouvrages : 2 AOUT 1914 …  ET LEUR VIE BASCULA

-   le tome I - volume 2 : avec les hommes des communes de Saint-Thibaud-de-Couz et Saint-Jean-de-Couz, ainsi que la Classe 1919 pour les communes de Cognin, Jacob, Montagnole, Saint-Cassin, Saint-Jean-de-Couz, Saint-Sulpice, Saint-Thibaud-de-Couz et Vimines. Ce volume fait 124 pages et contient le parcours de 394 poilus.

-    le tome II - en 3 volumes : avec les hommes de Chambéry, Chambéry-le-Vieux et Bissy. Les 3 volumes font respectivement 321, 337 et 321 pages et contiennent le parcours de 4.842 poilus. Ce tome a reçu le Label Centenaire 1914-1918 et contient 3 préfaces, 1 de Jean-Olivier Viout, 1 de Jean-Noël Parpillon et 1 de Michel Dantin.

Avec le Tome I volume 1, c’est au total 6.654 poilus qui sont cités.

Afin de pouvoir imprimer ces ouvrages, une souscription a été lancée en novembre dernier et des entreprises, démarchées pour un mécénat. Le Conseil Départemental de la Savoie nous a octroyé une subvention de 350€.

La parution était prévue initialement aux alentours du 15 janvier mais, malheureusement, à la date de commande à l’imprimeur, nous avions à peine récolté le quart de l’argent nécessaire. Mais un certain nombre d’entreprises a attendu ce début d’année pour répondre favorablement.

 Autre projet : nous accompagnons les 2 classes de CM1-CM2 de l’école de la Forgerie à Cognin qui font partie d’un petit nombre de classes en Savoie à s’être inscrit au concours organisé par l’ONAC-VG, en partenariat avec la Direction des Patrimoines, de la Mémoire et des Archives du Ministère des Armées (DPMA), le Groupement d’intérêt public « Mission du Centenaire de la 1ère Guerre Mondiale, 1914-2014 », le Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux, la Fondation Varenne, la Fondation CARAC, l’Union des blessés de la Face et de la Tête, le Souvenir Français, le Comité National du Souvenir de Verdun, la Fondation des Mutilés et Invalides de Guerre, la Fédération Nationale des Combattants, Prisonniers de Guerre et Combattants d’Algérie, Maroc et Tunisie, l’Association Républicaine des Anciens Combattants et l’Union Nationale des Combattants.

Ce concours reçoit le patronage conjoint du Ministère des Armées et du Ministère de l’Education Nationale.

Frédéric MARESCHAL apportera son aide à ces 2 classes par des interventions au cours de l’année et de l’aide aux enseignants pour les recherches d’archives et documents.

 

Autre projet : Les classes de 3ème du Collège Henry Bordeaux de Cognin reprennent le travail fait au cours de l’année scolaire 2014-2015, qui fit l’objet d’une exposition organisée par le comité en novembre 2015 dans la salle Ract, puis en janvier 2016, à la médiathèque de Cognin et enfin, au Printemps des Mémoires.

Les 3èmes de cette année vont approfondir le sujet. Leurs professeurs d’Histoire ont demandé à Frédéric MARESCHAL d’intervenir. Le rendez-vous est fixé au lundi 5 mars 2018 de 8h00 à 10h00.

Place, ensuite à l’intervention du Colonel GAILLOT qui nous parle du défilé militaire du 10 novembre 2018 dans les rues de Chambéry et du spectacle commémoratif de l’armistice de la fin de la Guerre de 1914-1918 à Chambéry - LE PHARE, le 10 novembre 2018 en soirée, spectacle écrit par Jean-Olivier VIOUT. Il nous explique également le déroulement de la semaine du 4 au 11 novembre 2018 avec l’exposition, dont il a la charge, sur 2300 m3 dans le Hall Cet l’entrée du Hall B du parc des expositions à Chambéry. Il souhaite que le Souvenir Français soit le seul partenaire (les autres participants financiers seront sponsors).

Questions diverses.

 Présentation d’actions soutenues par le Souvenir Français :

  • Le livre de Jean-Baptiste BERN, des Amis du Vieux Chambéry et membre du Comité, LES CHAMBÉRIENS DANS LA GUERRE DE 14-18 TÉMOIGNAGES, en vente en mai / juin
  • Le livre de Jean-Yves SARDELLA et Louis BAIMA, D’UN FRONT A L’AUTRE 1915-1918, en cours de souscription
  • La conférence du Colonel DESROCHE, membre du Comité, La guerre d’Indochine : regards d’un témoin-acteur, le vendredi 2 février 2018 dans le salon d’honneur de l’Hôtel de Ville de Chambéry

L’assemblée générale se termine par le partage du verre de l’amitié et le tirage des rois.

Cérémonie en hommage aux 73 Mobiles Savoyards

morts pour la Patrie

147ème Anniversaire de la bataille de la Lisaine

Vendredi 12 janvier 2018, place Monge, Chambéry s'est déroulée la cérémonie en hommage aux 73 Mobiles Savoyards, morts pour la Patrie au cours des journées des 15 et 16 janvier 1871

Cette année encore, le nombre important de personnes présentes, prouve la transmission des valeurs de Mémoire aux générations successives. Ainsi étaient présents 2 classes de CE1 et CE2 de l’école Caffe, les élus des Conseils Municipal et Départemental, un grand nombre de membres de plusieurs comités de notre association et une quinzaine de porte-drapeaux. Que chacun soit remercié pour sa participation.

Historique

Pendant la campagne de 1870-1871 contre l'Allemagne, le département de la Savoie a mis sur pied deux bataillons de garde nationale mobile et une batterie d'artillerie. L'effectif des combattants était de 2.738 hommes. Les pertes ont été de 149 hommes pour le 1er Bataillon, de 91 pour le 2e Bataillon et de 3 pour l’Artillerie. La Haute-Savoie avait fourni trois bataillons. L'effectif des combattants était de 3.173 hommes. Les pertes ont été de 118.

La campagne se terminait au mois de janvier 1871, au milieu des cruelles souffrances d'un hiver rigoureux, par les deux sanglants épisodes de Béthoncourt, pour le 1er bataillon de la Savoie, et d'Héricourt, pour le 2e.

A Beaune-la-Rolande et à Béthoncourt, des monuments commémoratifs ont été élevés à la mémoire de nos soldats morts pour la patrie.

Après la rentrée des troupes prisonnières en Allemagne, un service solennel a été célébré en leur honneur dans la Cathédrale de Chambéry.

Les honneurs rendus solennellement à François Desgeorges, président des Anciens Combattants

Ils étaient nombreux lundi 8 janvier, à l’église de Cognin, pour accompagner à sa dernière demeure François Desgeorges, président des Anciens Combattants, entouré de Nicole, son épouse, Marjorie, sa fille et sa famille proche. François, 79 ans, est parti discrètement, comme il était dans la vie, emporté par la maladie. Les honneurs lui ont été rendus solennellement par ses amis en la présence de neuf drapeaux : les Anciens Combattants de Cognin, Vimines, Bissy et Montagnole/Saint-Cassin ; la FNACA de Cognin ; les Combattants Volontaires ; Rhin & Danube ; le Souvenir Français de Cognin et la Ravoire. Frédéric Mareschal, président du Souvenir Français du Comité de Chambéry-Cognin, a retracé avec émotion le parcours de « son ami, son camarade, qui va terriblement nous manquer…. ». François, issu d’une famille Cogneraude et dont le père était ancien combattant de 39-45, fut appelé sous les drapeaux alors que la guerre d’Algérie faisait rage depuis plus de 5 ans. Après avoir effectué ses classes en France, il partit pour ce conflit, il servit la France pendant 28 mois dans l’Arme blindée, dans la région de Tébessa. En 1969 il rejoint l’association des Anciens Combattants et devient trésorier. En mars 1989, il en prend la présidence. A partir de ce moment, il n’aura de cesse de préparer son discours pour les cérémonies du 8 mai et du 11 novembre. Par sa gentillesse, sa discrétion, son abnégation, il aura su préserver et accroître l’unité et la fraternité au sein de l’association. Il était animé par cette flamme patriotique qui lui fit passer plus de 50 ans à servir la France et le devoir de mémoire.

Chambéry-Cognin Commémorations du 11 novembre 2017

CHAMBERY

Dernière commémoration avant celle du Centenaire en 2018

Ce jour, 11 novembre 2017, Chambéry a rendu hommage à tous les savoyards tombés au Champ d’Honneur, lors de cet effroyable conflit.

Après un office religieux, à la cathédrale, la commémoration de l’Armistice s’est poursuivie sur la place du Palais de Justice avant de s’achever au monument aux Morts du Clos Savoiroux.

Cérémonies présidées par messieurs Denis Labbé, préfet de Savoie et Michel Dantin, maire de Chambéry, qui ont réuni les autorités civils, élues, militaires, institutionnelles et religieuses, les drapeaux et emblèmes des anciens combattants et associations en charge de la Mémoire, telle que le Souvenir Français représenté par son Délégué Général, Jean-Noël Parpillon. Un large public était présent ainsi que de nombreux jeunes des écoles et collèges alentours.

Musiques et sonneries ont été interprétées par l’Orchestre d’Harmonie Municipale.

Palais de Justice

Clos Savoiroux

COGNIN

La commémoration de la fin de la guerre de 1914 1918 s’est déroulée par un dépôt de gerbe au monument aux Morts du cimetière et de la mairie. Différents discours furent prononcés. Un hommage solennel fut rendu aux soldats morts pour la France en présence des autorités civiles et militaires, de la FFSS, des pompiers Sud-Lac, des élèves de l’école élémentaire de La Forgerie, de la classe Citoyenneté-Défense du lycée Louis Armand des Hauts de Chambéry, de l’Harmonie Municipale. Frédéric Mareschal, président du Comité Chambéry-Cognin du Souvenir Français, a rendu hommage aux glorieux soldats tombés au Champ d’Honneur lors de ce premier conflit.

 

Chambéry : quêtes novembre 2017

Les jeunes mobilisés pour la quête du Souvenir Français

 

Dévoilement d'une plaque en hommage à Louis Pétraz.

Cour intérieure du passage reliant la rue basse du Château et la place du Château

 C’est en présence de Michel Dantin maire de Chambéry, des membres de la famille de Louis Pétraz, de monsieur le Secrétaire Général de la Préfecture, des membres du Conseil départemental, de madame Cléry-Barraud directrice départAmentale de l'ONACVG, des associations d’anciens combattants, des membres de l’Académie des Sciences, Art et Belles Lettres de Savoie, du Délégué Général du Souvenir Français de Savoie, Jean-Noël Parpillon, du président  du comité du Souvenir Français de Chambéry-Cognin, Frédéric Mareschal et d’un nombreux public, que s’est déroulé cette solennelle cérémonie.

Jean-Olivier Viout, président de l’Académie des Sciences, Art et Belles Lettres de Savoie, prit la parole pour relater ce que fut la vie de Louis Pétraz (voir extrait), suivi des hommages rendus par la municipalité de Chambéry et du Secrétaire Général de la préfecture.

Inauguration du passage Louis Petraz 22 aout 2017

Texte et Intervention de Jean-Olivier Viout, ce 22 août 2017 (extraits)

Louis Petraz La mémoire que nous gardons de Louis Petraz, ce sont d’abord  des images : celle de l’homme élégant, distingué, d’une courtoisie constante mais exprimant sans détour des convictions qui n’étaient pas feintes ; celle de l’homme chaleureux, direct, que l’on croisait au marché chambérien du samedi matin, arborant souvent son béret chasseur. Ce béret chasseur qui venait rappeler le passé qui avait été le sien.

Il y avait certes dans le passé de Louis Petraz le temps du service public, de l’administration préfectorale. D’autres en parleront mieux que moi.  Mais il y avait aussi dans ce passé, le temps de la jeunesse, de l’engagement au service de la Nation. Car Louis Pétraz était fondamentalement un patriote, au sens étymologique du terme.

Son attachement viscéral à la France, il le devait à son père,  combattant de la Grande Guerre, grièvement blessé à Remiront par un éclat d’obus, qui lui avait offert dans sa jeunesse l’image du sacrifice pour la défense de la patrie. Cette défense de la patrie dont il ignore à l’âge de 15 ans qu’elle va bientôt toquer à la porte de sa vie.

Le 1° octobre 1934, à l’âge de 17 ans, Louis Petraz est embauché en qualité de secrétaire administratif à l’office départemental des pupilles de la Nation.

Cognin Remise de prix à l'école de la Forgerie 29/06/2017

Frédéric Mareschal, président du comité de Chambéry-Cognin a remis comme récompenses, au nom du Souvenir Français, aux élèves de la classes de CM2 de l'école de la Forgerie à Cognin, pour leur participation aux Chemins de la Mémoire du 13 juin, les livres présentés lors de cette journée.

 En effet deux auteurs sont venus présenter leurs livres, "Jean Moulin en Savoie" par Jean-Olivier Viout et "Les enfants de la résistance" par Benoit Ers et Vincent Dugomier

CÉRÉMONIES COMMÉMORATIVES DE LA LIBÉRATION DE CHAMBÉRY LE 22 AOÛT 1944

Clos Savoiroux et stèle de la Résistance

C’est en présence de Michel Dantin maire de Chambéry, de monsieur le Secrétaire Général de la Préfecture, des membres du Conseil départemental, de madame Cléry-Barraud directrice départementale de l'ONACVG, des associations d’anciens combattants, du Délégué Général du Souvenir Français de Savoie, Jean-Noël Parpillon, du président  du comité du Souvenir Français de Chambéry-Cognin, Frédéric Mareschal et d’un nombreux public, que s’est déroulée cette cérémonie mémorielle.

Les autorités, les anciens combattants se sont ensuite rendu à la stèle de La Résistance pour rendre hommage à ceux qui ont donné leur vie pour la Liberté.

 

STÈLE DES FUSILLÉS DES CHARMETTES LE 21 AOÛT 1944

Les autorités et les anciens combattants se sont ensuite rendus devant la stèle commémorative des fusillés des Charmettes ce 21 août 1944, afin de se souvenir.

Les fusillés des Charmettes 21 août 1944

Ce jour-là, 18 hommes sont exécutés aux Charmettes. Le plus jeune a 15 ans. Un seul s’en sort par miracle, sauvé par le corps de son père mort sous les balles allemandes.

«Autour de moi, tout près, à mes côtés, râlent des moribonds et claquent les coups qui les achèvent… Un à un, les fusillés sont traînés par les pieds au-devant de la butte. » C’est le récit d’un miraculé. Charles Wirtheimer, jeune médecin juif belge, est le seul à pouvoir témoigner. Sauvé par le corps de son père mort sous les balles allemandes. Dans la précipitation, les nazis n’ont pas vérifié si les 18 détenus choisis le matin même avaient tous succombé sous les balles.

“ On sentait que les Allemands préparaient leur départ”

 Ce 21 août 1944, l’espoir est revenu à Chambéry. On se tient informé de l’avancée des alliés débarqués il y a six jours sur les plages de Provence. « Ici, les Allemands s’agitaient beaucoup. On sentait qu’ils préparaient leur départ », se souvient Louis Pétraz. Dans l’ancienne caserne Curial seule une plaque rappelle les heures sombres où les victimes de rafles et de dénonciations s’entassaient dans les cellules.

Tôt le matin, les 18 prisonniers choisis, en majorité juifs, traversent la cour de la caserne encadrés par la Gestapo. Le plus jeune, Roland Gordon, a 15 ans. Il a été arrêté la semaine précédente à Aix-les-Bains où il croyait vivre à l’abri après avoir quitté Paris. Héros et salauds dans le même quartier

Tous sont embarqués dans un camion bâché et prennent la direction de Challes-les-Eaux avant de faire demi-tour en direction des Charmettes. Ce quartier paisible et rural n’est pas seulement le havre de paix dans lequel Rousseau dit avoir passé « les plus belles heures » de sa vie. Les soldats allemands montent régulièrement s’entraîner au stand de tir qu’ils ont réquisitionné. Ce jour-là, les fusils servent à tuer. Les 18 hommes sont abattus sur place. Charles Whirtheimer sent son père tomber. Il est lui-même touché par cinq balles et tiré par les pieds près des cadavres. Puis le camion repart, les bourreaux ont oublié les pelles pour enterrer les corps.

Le 22 août 44, la journée est terrible pour le Dr Buisson, médecin légiste, Jean Claraz, de l’Armée secrète et le photographe Henry, chargé de photographier chaque corps avant sa mise en bière. Les images sont accablantes. Comme autant de preuves d’un acte de barbarie précédant la débâcle.

Chambéry est libérée, la population soulagée, la liesse viendra plus tard.

Le récit et les témoignages (extrait) de cette journée sont tirés de “Chambéry 1944”, de Jean-Olivier Viout (Éditions La fontaine de Siloé).

COMMÉMORATION A LA STÈLE D’ERNEST GRANGEAT LE 22 AOÛT 2017

En présence du monsieur le maire de Chambéry, du fils d’Ernest Grangeat et de sa famille, du Souvenir Français représenté par son Délégué Général de la Savoie Jean-Noël Parpillon, du président du Comité de Chambéry-Cognin, Frédéric Mareschal et d’habitants du Biollay.

Recueillement et Mémoire.

Ernest Grangeat 8 janvier 1944

Marié  et  père  d’un  garçon  de  12  ans,  Ernest  Grangeat,  cultivateur  au  Biollay, quartier limitrophe de Cognin, est soupçonné de dissimuler des armes dans les dépendances de sa ferme et d’approvisionner les maquis environnants. D’aucuns prétendent qu’il aurait été livré par deux jeunes résistants contraints de parler sous  la  torture.  D’autres  affirment  que  la  dénonciation  serait  l’œuvre  de  la «  Grise  »,  maquerelle  sans  scrupules  exploitant  un  hôtel  de  passe  à  Saint-Cassin, sur la RN 6, non loin de Cognin. Mus par l’appât du gain et le désir de plaire aux nouveaux «  maîtres  » (on dit aussi qu’elle était proche parente d’un responsable  de  la  Gestapo parisienne),  la  «  Grise  »,  son  souteneur  et  une  ou deux «  filles  » rivalisaient de zèle délateur. D’où une série de petites et grandes vilenies qui finiront par leur coûter très cher. Leurs noms figurent sur les listes noires  de  la  Résistance  et  le  redoutable  «  Lavapeur  »,  chef  de  Groupe-Franc, s’est juré d’avoir leur peau. Dans la nuit du 7 au 8 janvier 1944, la ferme d’Ernest Grangeat est cernée par la troupe et investie par les séides de la Gestapo. Sommé de livrer des noms et des adresses, l’homme demeure obstinément muet. Après avoir été passé à tabac, il  est  sommairement  abattu  dans  le  jardin.  Avant  de  quitter  les  lieux,  ses assassins pillent méthodiquement la ferme, puis l’incendient.

(CHRONIQUE DES ANNÉES DE PLOMB - CHAMBÉRY 1940-1944)

Chambéry - Commémoration appel du 18 juin 1940

Le 18 juin 2017 s'est déroulé à Chambéry, clos Savoiroux, la 77ème commémoration de l'appel du Général De Gaulle.

DL 18 juin 2017