Les Comités  du Souvenir Français Savoie

 Notre ami Jean Sulpice s'en est allé 

Jean_Sulpice

 

Ce mardi 22 janvier 2013,  par un soleil illuminant la Croix du Nivolet enneigée, cet endroit que Jean SULPICE aimait tant, un dernier hommage lui était rendu par tous ceux qui le connaissaient et l’appréciaient.

Figure motteraine, Jean SULPICE (à l’aube de ses 86 ans), nous a quittés après quelques semaines de maladie.

Pur Motterain, né au Hameau de RONJOUX, à la ferme PAILLERON, le 12 mars 1927, Jean SULPICE a demeuré ensuite au village de LEYA, où il a épousé Odette MOROND  le 04.11.54. 

Deux enfants sont nés de cette union : Isabelle et Roland.

Puis, trois petits-enfants (Céline, Sylvain et Flavien), et deux arrière petits-enfants (Maëlyne et Thibault) dont il était fier.

Homme tonique, alerte, actif, se rendant à vélo au District EDF de BARBERAZ lorsqu’il était en activité, s’est beaucoup impliqué dans la vie associative Motteraine.

De nombreuses années, il a oeuvré au sein de la chorale paroissiale, de la chorale « Les Saisons »et de l’Amicale des Donneurs de sang du Canton, dont il fut porte-fanion.

Il faisait partie des anciens combattants de connaissance du canton et du souvenir français dont il a été porte-drapeau,

Lors de la création de la Section du SF, cantonale à l’époque, pour devenir locale par la suite; Jean était aux côtés

  • du Colonel Jean POINGT  (1982-1985), Président,
  • de Jean CHIRON, Secrétaire,
  • et de Jacques HEBERT, Trésorier,

tous trois disparus.

Puis, il connut les Présidents :

  • le Colonel Joseph RISS (1985-2002),
  • le Commandant Pierre KRAICHETTE (2002-2009), pour terminer avec
  • Jean-Noël PARPILLON, qui lui rendit un brillant hommage le 22 janvier, jour des ses obsèques.

Chaque 1er novembre, on le voyait à la quête aux cimetières, surtout au Tremblay.

Comme il disait : « Le Tremblay, c’est mon coin ».

Plusieurs années, avec l’équipe de M. BRUNET-DUNAND, il a participé à la journée mondiale des lépreux.

« Tu as des mains de travailleur et tu peux en être fier » lui avait dit le Père DUMOGET, quelques années en arrière. 

Même à 85 ans, on le voyait bêchant son jardin à l’ancienne. Jean, travailleur infatigable, attentif aux autres, soucieux de leur bien-être, était heureux de rendre service à son prochain, ne demandant rien en retour.  Homme profondément bon, chaleureux, toujours heureux de discuter, avec l’un, avec l’autre, parfois en patois, et de commenter tel événement.

 Nous sommes attristés par sa disparition, toutefois son souvenir restera parmi nous.

 Un vieux Motterain s’en est allé.

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