Les Comités  du Souvenir Français Savoie

Hommage, aux militaires tués ou disparus,

durant la guerre d' INDOCHINE 1945- 1954.

C'est en présence des autorités locales et militaires que s'est déroulée, le 8 juin 2021, à Aix-les-Bains  la cérémonie en hommage aux morts pour la France en Indochine.

Le souvenir français était représenté par J.Y. Sardella, délégué général adjoint, José Bonici pour le comité local, de membres de ce comité et des porte-drapeaux.

Discours de Monsieur R.BOUTIN, Président National du GNCI, TOE-OPEX, lu par Franck Pécot

08 mai 1945, l'Allemagne capitulait, mettant fin à une guerre de plus de 5 années.

En Indochine, la guerre ne prit fin qu'en date du 02 septembre, de la même année, avec la capitulation du Japon.

Dans le même temps, HO-CHI-MINH, créait un Comité de libération du Viêt-Nam et proclamait l'indépendance du pays dès le 02 septembre.
A cette époque, l'armée Française, présente dans le pays, est exsangue, peu nombreuse et manque de moyens.
Les premiers renforts, avec la 2ème DB, arriveront sur place en octobre 1945.
Ces faits, sont en résumé, le début de la guerre d'Indochine, qui s'achèvera, le 21 juillet 1954, par la signature des accords de Genève.

Mais, peut-on ? avons-nous le droit de parler de guerre?

Non.

En France, les buts avoués parlaient d'intérêts capitalistes, d'éviter l'extension du communisme dans la région, mais ne passionnaient pas l'opinion Française.
Dans la réalité, ce beau pays ne recherchait qu'une chose et il l'a obtenue. Il s'agissait de son indépendance. Il l'a obtenue en pratiquant une guérilla, permanente, massive, créant un climat d'insécurité totale en tous lieux et à tous moments.

Bien sûr, l'armée Française, malgré ses faibles moyens en hommes et en matériel, remporta des batailles héroïques, sur des terrains et sous un climat, particulièrement difficiles, face à l'Armée Populaire Vietminh, généreusement aidée par la Chine et l'Urss.
Toutefois, la dernière bataille, dans la cuvette de Dien-Bien-Phu, face à un ennemi dix fois plus nombreux, équipé d'une artillerie supérieure à la nôtre, nous fut fatale.
A la date du 07 mai, jour du cessez- le- feu, près de 5000 hommes avaient été tués ou étaient déclarés disparus, 12700 furent faits prisonniers, dont 3000 autochtones. De ces derniers, on ignore leur devenir, pour les autres, à peine 3300 d'entre eux échapperont à la mort et seront libérés en août -septembre 1954.
Ayons une pensée, pour tous ceux qui ont donné leur vie pour la France en Indochine.